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S’appuyer sur les connaissances scientifiques pour éviter des interventions inutiles – Dr Gisèle Gremmo-Féger.

Depuis une bonne dizaine d’années, on observe une augmentation inquiétante des diagnostics de freins de langue courts ou de freins de lèvre et des demandes d’interventions de sections de ces freins chez les enfants allaités. Cette situation s’est installée après l’introduction du concept de frein de langue postérieur.

Cet article est une mise au point concernant les préoccupations et connaissances actuelles sur le sujet des freins buccaux et de l’allaitement. La compréhension des mécanismes de la succion au sein, de nouvelles données anatomiques et des conférences des consensus apportent un éclairage contribuant à adopter une approche raisonnée de cette problématique.

Il n’y a pas de lien formellement établi entre un score de frein de langue court et des difficultés d’allaitement. Avant de recourir à une frénotomie, il est indispensable de procéder à une évaluation méthodique et rigoureuse du couple mère-enfant et de la conduite pratique de l’allaitement.

https://www.co-naitre.net/wp-content/uploads/2021/02/Article-freins-buccaux-restrictifs-GGF-2021.pdf