Prise en charge du nouveau-né à risque d’infection néonatale bactérienne précoce ( ≥ 34 SA)
Contexte
La Société Française de Néonatologie (SFN) et la Société Française de Pédiatrie (SFP) ont actualisé les recommandations de bonne pratique (RBP) « Diagnostic et
traitement curatif de l’infection bactérienne précoce du nouveau – né » publiée par l’Agence nationale d’accréditation et d’évaluation de santé (ANAES) en septembre 2002
Cette actualisation a été réalisée dans le cadre de la procédure d’attribution du label de la Haute Autorité de Santé (HAS).
Objectifs des recommandations
Le développement rapide des nouvelles techniques et la diffusion d’une quantité importante d’informations de niveau de preuve variable dans la littérature médicale font que le clinicien peut difficilement tout analyser, assimiler et a fortiori en faire la synthèse. Cela se traduit par de grandes variations dans les pratiques qui sont parfois inutiles, voire inappropriées. Cette situation a conduit de nombreux pays à mettre au point des recommandations concernant les moyens de prévention, le diagnostic et les traitements de l’infection néonatale bactérienne précoce.
Les recommandations de bonne pratique (RBP) sont définies dans le champ de la santé comme des propositions développées méthodiquement pour aider le praticien et le patient à rechercher les soins les plus appropriés dans des circonstances cliniques données.
Les RBP sont des synthèses rigoureuses de l’état de l’art et des données de la science à un temps donné, décrites dans l’argumentaire scientifique. Elles ne
sauraient dispenser le professionnel de santé de faire preuve de discernement dans sa prise en charge du patient, qui doit être celle qu’il estime la plus appropr iée, en fonction de ses propres constatations et des préférences des patients.
Questions traitées
1. Comment identifier les nouveau- nés à risque d’infection néonatale bactérienne précoce (INBP) ?
2. Quels nouveau-nés à risque d’INBP relèvent d’une surveillance clinique en suites de couches ?
3. Quels nouveau- nés à risque d’INBP relèvent d’examens complémentaires ?
4. Quels nouveau – nés à risque d’INBP relèvent d’un traitement antibiotique probabiliste à la naissance ?